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N° 10 – Mars 2013

Mon premier coup de tampon

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Prats-de-Mollo

Mon premier coup de tampon, ce fut le 15 Juillet 1984, à Prats-de-Mollo, sur une carte de route verte de l’époque, début d’un long mais agréable périple dans notre belle France.

Le Brevet des Provinces Françaises est l’un des fleurons de notre Fédération. C’est sur une idée de Jean-Paul qui, depuis, est devenu mon président. Il avait commencé quelques départements mais dû arrêter pour raisons familiales et professionnelles. Moi, je m’élançais dans cette aventure mettant à profit toutes mes vacances pour aller flâner ces fameux contrôles tout autour de la France, notamment les massifs montagneux.

Le grand centre de la France, je le fis avec les cyclos de mon club profitant de tous les weekends à rallonge pour partir à 7 ou 8, jusqu’à 12 copains, parcourir et découvrir notre beau pays ; c’est pour cela que les cyclotourismes d’Availles enregistrent 755 départements homologués. L’autre tiers d
e ce brevet, avec mon ami Coco. Notamment tout le Nord de la France, le Languedoc et la Guyenne. C’est grâce au BPF que 6 copains m’accompagnent en Corse avec un séjour de la FFCT et nos amis Claude et Odette Galvaing (12 jours de bonheur).

Le 31 Juillet 1997, à Metz, c’est fini. J’attendais avec joie cet instant, mais en fait, assis à la terrasse d’un café sur la place centrale avec 3 autres copains cyclos, un peu de nostalgie s’imprégnait en moi, le grand jeu était terminé après 13 années de découverte de sites, châteaux, paysages, et plein de souvenirs insolites.

Le Haut-Koenigsbourg, Larresingle, le col de l’Izoard, le Mont St-Michel, Saint-Georges- Nigremont avec son tampon dans l’église et Lordat où le Maire qui était dans un champ proche, vint gentiment ouvrir la Mairie pour moi. Ce sont au total 540 souvenirs. Grâce à la retraite depuis l’an dernier avec Françoise, nous avons repris la chasse aux tampons. « Cela vous sert à quoi ? » nous disent certains ! A rien, sauf à découvrir des coins sympas et même pas très loin de chez nous, que seul le cyclotourisme peut nous faire apprécier.

chateau haut koenigsbourg

Le château du Haut-Koenigsbourg

La tamponnite ? C’est contagieux, puisque Danielle et Bernard nous ont rejoints et quelle bonne drogue !
Pas de contrainte de temps, de délais, d’itinéraires, c’est l’entière liberté. Une pile de cartes, des guides verts pendant les soirées d’hiver et devant la cheminée : c’est déjà le rêve qui commence.

« Que du bonheur »

Jacky FAUCHEUX – C.T. Availles – Lauréat BPF n° 204

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