La Gazette du BPF

n° 13 – Novembre 2014

Vos messages

Par mail ou par courrier, vous êtes nombreux à me faire part de vos impressions.
En voici quelques extraits.

L’heure du tri

La combinaison d’un séjour en Corrèze avec un passage dans les Pyrénées, Hautes d’abord et Orientales ensuite, et un détour en Ardèche pour finir, m’a permis de visiter les 10 derniers sites qui me manquaient.
J’ai pointé à nouveau l’Abbaye de Saint-Martin-du-Canigou (En 98 j’étais resté à Casteil !).
C’est une grande joie d’avoir accompli ce Brevet qui m’a fait connaître des endroits magnifiques, et aussi un peu de nostalgie d’avoir fini cette quête, commencée en 1984 et achevée avec plus de 300 000 km au compteur.
Maintenant, il me reste à faire le tri de tous les documents attachés à ces voyages, cartes, photos, informations et aussi retrouver les souvenirs des pointages les plus anciens.

Daniel LEMOINE – Lauréat N° 533 – URC Creillois.

Saint-Bertrand-de-Comminges

J’ai particulièrement apprécié Saint-Bertrand-de-Comminges (photo ci-dessous), émouvant par l’acoustique de sa cathédrale. Ce dimanche-là, un ténor s’échauffait la voix avec des chants grégoriens en vue d’un prochain récital. Frissons assurés.
La France est belle et grand merci au cyclotourisme et à ses BPF qui nous font découvrir des sites merveilleux dans des coins de France où nous ne serions peut-être jamais passés.

Jean-Louis TARTARIN – ASC Chevigny-St-Sauveur.

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BPF Gersois

A mentionner, la très belle voie verte permettant de rallier Labastide-d’Armagnac en venant de Barbotan-les-Thermes.

Christine TEULIER et Christian OLIVE – AMVC Espérazanais.

Un final en Guyenne et Gascogne

J’ai parcouru les belles routes de Guyenne et Gascogne (d’où les magasins du même nom ont disparu) et découvert encore grâce à ce Brevet des lieux superbes : Nérac, Penne d’Agenais,
Bassoues, Larressingle, Auvillar et bien sûr Moissac. L’autre plaisir de la région est de marcher sur les pas des jacquets et de récolter les magnifiques tampons élaborés pour eux.
Voilà comment s’achève ce très long voyage à travers notre pays.
Je continuerai à prendre grand plaisir à découvrir la volumineuse Gazette du BPF pour me souvenir de cette croisade ou approfondir des détails qui m’auraient échappé.

François CANDAU – Lauréat N° 530 – Confrérie des Brevets de France.

Terminer par le Ventoux

C’est terminé, et c’est une grande satisfaction !
On m’avait dit que je ne serais pas un vrai cyclo tant que je n’aurai pas gravi le Ventoux. Or, c’est par cette ascension que je termine ce BPF. Je suis donc un cyclo doublement accompli !
C’est bien le plus beau Brevet de la FFCT. Certes, il y a des endroits où je n’aurais jamais mis les roues s’il n’y avait pas eu la quête de tampons. Par contre, il y a des sites où je retournerai volontiers. Tiens, je referais bien une troisième fois la route de la Bérarde !

Roger MAILLARD – Lauréat N° 529 – VC Massy-Palaiseau.

Alsace et Lorraine

Ma moisson estivale s’est déroulée en Alsace et en Lorraine. Les paysages étaient variés et, hormis pour le Lac Blanc et le col de la Schlucht, j’ai pu éviter les convois motorisés des touristes. De ce point de vue, la pluie, la brume et le froid m’ont bien aidé.
Mes lieux préférés ? Avioth, bel édifice à regarder avec un bon goûter pris à l’abbaye du village ; Phillipsbourg et Obersteinbach, qui m’ont permis de parcourir les Vosges bossues ; la ville de Toul.
Le lieu le moins apprécié ? Metz, un vrai labyrinthe dont j’ai mis 3/4 d’heure à m’extraire. Les grandes villes sont une plaie !

Thierry AUBERT – AJ Etigny.

Vaucluse

J’ai adoré rouler sur les routes du Vaucluse parmi le beau vert des vignes, le jaune des genêts odorants, le bleu des champs de lavande (qui commençaient à peine à fleurir), ou entre les chênes truffiers.
Quel bonheur de traverser ces villages accrochés à la montagne avec leur place ombragée par de superbes platanes centenaires ou plus, ou bien leurs allées de tilleuls au parfum délicat…
Toujours une belle fontaine pour rafraîchir la cyclotte qui a eu parfois très chaud !
Et le mythique Ventoux, c’était pour moi un challenge. Aussi, ai-je pris la voie la plus facile par Sault. J’ai bien aimé rouler dans la forêt, et puis, à partir du Chalet Reynard, les choses se sont intensifiées, mais en roulant concentrée et à mon rythme, entourée d’autres rouleurs (surtout étrangers), j’ai atteint le sommet avec une joie indescriptible !
C’est sûr, je reviendrai et prendrai une autre route (Malaucène ou Bédouin).
Encore un département qui m’a ravi et dont je garderai d’excellents souvenirs.

Sylvie CALBET – Rieumes CT

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Souvenirs 2014

Nous avons une pensée particulière pour certains de ces beaux villages visités, souvent mis en valeurs dans la Gazette du BPF.
Le plus émouvant est sans conteste le champ de bataille de Douaumont en cette année anniversaire (nous avons suivi le circuit de la cyclo-découverte de la SF de Verdun). Le plus éprouvant a été l’enchaînement du Rocher de Dabo, du plan incliné d’Arzviller près de
Lutzelbourg et de la rampe du Haut-Barr sous une chaleur caniculaire.
Le circuit le mieux organisé a été le Tour de Corse FFCT, difficile à mettre en place par nos propres moyens. La sortie la plus arrosée a relié Metz à Thionville, aller par la route, et retour par la piste cyclable, sous un déluge à noyer les hauts-fourneaux. Le BPF le plus insignifiant, à remplacer, est peut-être le pointage de Signy-l’Abbaye.
Malgré tous les efforts nécessaires, plus sensibles d’année en année, nous mettons tout notre coeur à poursuivre cette tâche motivante pour visiter notre beau pays grâce aux BPF.

Christine et Raymond PLOUGASTEL – ASPTT Rennes.

Tamponnite

C’est à travers la randonnée permanente de la Corse que j’ai attrapé ce que d’aucuns appellent la « tamponnite ». C’est elle qui m’a donné le déclic pour m’engager dans le BCN et le BPF.
Depuis, j’ai acquis la grande carte de France des sites BPF sur laquelle je pointe les sites visités et sur laquelle je m’appuie en permanence pour programmer mes escapades vélotouristiques.
Cela prend bonne tournure, et cela me motive !

Gérard TURPIN – CC Montrabéen.

Comtat Venaissin

Nous avons profité de notre participation à Pâques en Provence pour rester une semaine de plus dans le Vaucluse et visiter cette région, ses petits villages accrochés au sommet des rochers, et déguster (et acheter) du bon vin, manger des fraises.
Nous avons eu la chance d’avoir eu beau pour faire le Ventoux, cette fois en partant de Sault.
Le versant par Malaucène était encore fermé et enneigé.
Et en rentrant en voiture, on a fait le plein ! Arrêt au caveau Terra Ventoux à Villes-sur-Auzon pour une dégustation. On l’avait bien mérité, non ?
Je retiens l’originalité de Roussillon et ses carrières d’ocre, et Gordes, après être descendus jusqu’à l’abbaye de Sénanque. Dommage que la lavande n’était pas encore en fleurs !
Passage par Ménerbes et Oppède-le-Vieux, Fontaine-de-Vaucluse, l’Isle-sur-la-Sorgue et ses roues à aube, et Vaison-la-Romaine, sans oublier Gigondas (mais en voiture pour faire le plein) au pied des dentelles de Montmirail.
De bien belles vues du haut de ces villages. On s’est régalés, et en cette saison, la température est très agréable.

Antoinette LARDY – CR Chalettois.

p-48-lisle-sur-la-sorgue_water_wheel-Gazette13Roue à aube à l’Isle-sur-la-Sorgue

Avec le temps

Je poursuis donc cette quête à pas de fourmis au gré de mes vacances ou week-ends. Ce n’est pas si simple lorsqu’on est en activité et que le soleil n’est pas toujours au rendez-vous. Malgré tout, je reste optimiste en me disant que j’ai le temps.
Je cherche à joindre les différents points entre eux et cela devient un jeu qui passe par l’étude de la carte et se poursuit sur le terrain par la découverte du lieu magique… Mais ce jeu est parfois dur avec un temps glacial, de la pluie et du vent ; sans compter les crevaisons et autres ennuis pour au final arriver dans un village perdu de la France profonde où je ne serais probablement jamais allé et qui finalement mérite un détour.
Parfois, je partage ma découverte avec mon épouse. Le faire à deux, c’est mieux !

Jean-Marc KOMOLKA – MI 051

Anecdote

En 2009, pour pointer à Trois-Fontaines-l’Abbaye, je me rends à la mairie où je trouve un panneau du genre « cyclotouristes, si mairie fermée, demander à M. XX ».
En cette fin de matinée, personne dans les rues. J’entends un bruit dans une maison.
– Je cherche M. XX.
– Il est jardinier à l’abbaye.
Nous allons donc en direction de l’abbaye qui est juste à côté. Un homme est en train de tondre la pelouse. Je l’aborde :
– Vous êtes M. XX ?
– Oui, mais je n’ai rien pour tamponner vos cartes, par contre, ma fille est coiffeuse.
Munis de ces renseignements, nous y sommes allés. Nous avons été très bien accueillis. Elle nous a même rempli nos bidons ! Nous descendons la côte et nous voyons un tandem monter.
« Tiens, ce sont des cyclos comme nous ». En se rapprochant, nous voyons que les cyclos en question sont Dominique et Brigitte Lamouller.
Nous nous sommes arrêtés discuter quelques minutes, puis chacun est reparti de son côté.

Nicole et Alain PLESSIS – CR Ballanais.

Mayenne et Creuse

J’ai particulièrement apprécié le passage sur la Mayenne au bac de Ménil, découvert au bout d’un sentier non revêtu, avec une pointe d’inquiétude. Ouf ! Il était en service, et le gardien du camping est venu dès notre appel de cloche. C’est très agréable de découvrir un tel lieu au charme secret mais bien réel, et j’avoue les préférer largement à des endroits plus touristiques.
Une promenade dans le village de Sainte-Suzanne m’a également récompensé (s’il le fallait) de ma journée d’itinérance.
Lors d’une autre balade, à Saint-Georges-de-Nigremont, je reste encore sous le charme de la rencontre avec le couple tenant l’unique bistrot du village, très accueillants et disponibles pour des moments de rencontre et d’échanges. Ils avaient certainement beaucoup d’anecdotes à conter à propos de tous ces cyclos qui avaient, durant de longues années, franchi la porte de leur café. Je souhaite que leur porte reste encore longtemps ouverte.

Michel BINCHET – RC Marcquois.

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